Jour 11 – Où s’en va-t-on?


Jour 11 – Là d’où on vient…

Là d’où on vient.   Lieu d’être heureux, lieu de paix et de soleil.  On s’en va généralement là où l’on a besoin d’aller, qu’on en soit conscient ou non.  On finit toujours par trouver – quelqu’un, quelque chose et surtout, une partie de nous – qui nous attend quelque part.  C’est un sujet à portée philosophique et très terre à terre en même temps.  Qu’on carbure à l’adrénaline ou au confort, le sens de la destination fait partie de notre vie.

Aujourd’hui, je triche, comme en témoigne la photo ci-haut.  Celle-ci provient du parcours d’un voyage que nous avons fait cet été.  Je l’appose ici comme un rappel du temps qui file cet automne et qui témoigne d’un été tout endimanché.  J’ai, bien sûr, une image actuelle (d’aujourd’hui) en banque.  Je me permet de placer la première comme l’image de cet endroit où je m’en vais.

Ainsi, sans reculer dans l’hier, on peut respirer et recréer l’état de bonheur, de plaisir qu’on a ressenti à certains moments.  Cet état que nous aimerions transporter avec nous, où que nous allions.  Parfois, des changements s’amorcent et se présentent des opportunités de transformer notre vie.  Il arrive qu’on se sente alors démuni, sans contrôle sur la situation.  Au point où l’on risque de ne plus savoir où se diriger.  Est-ce un aller, un aller-retour, un retour? Une illusion?  Peut-être.  Quoi qu’il en soit, il est possible de se donner le choix de respirer ce moment, comme les autres, et de trouver l’espace propre à suivre la bonne piste pour nous.  Chez les Bushmen Shamans (peuple de la Namibie), on parle de suivre les cordes qui nous mènent à Dieu.  Chaque courant de pensée, chaque religion a sa façon de décrire ce lieu, cet état.  Au bout de la ligne (de la corde!), chacune de ces visions convergent: Le chemin, il est là, à l’instant où l’on est pleinement présent à soi-même et à l’autre, par extension.

Cela peut durer trente secondes, seize minutes, des heures ou davantage.  L’essentiel demeure qu’on arrive à savoir où aller lorsqu’on peut mettre de côté tous nos plans, nos désirs de gestion absolue, notre volonté de structurer les choses en fonction de correspondances que l’on a préalablement établies.  Cela ne signifie pas qu’on a aucune idée de ce qui suivra, mais plutôt qu’on se confie à cet état où l’on se sait présent, cette force tranquille, humaine et naturelle qui nous suit à travers les âges.  Qu’on se sente abîmé ou non, il y a une suite.  Et c’est à nous de choisir comment on l’oriente.

Donc, je saisis cette capture d’image et m’habille de sa présence (la mienne) pour aller là où je m’en vais.

Mais enfin, de quel endroit s’agit-il ?  Bonne question.  En ce moment, nous savons que je marche dans la montagne.  J’y intègre cet esprit.

Et vous, quel esprit inviterez-vous dans votre journée?

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