Jour 17 et 18 Reprise

 

jour 17 et jour 18

Parlons de ces moments où tout semble aller très vite, où l’adrénaline peut être dans le plafond, où l’on se demande si notre corps pourra contenir le rythme encore longtemps.  De des moments où l’on a l’impression qu’on risque de craquer, de perdre contenance face à tout ce qui se trouve devant.

On veut écouter son  coeur, avancer, rendre productive notre vie dans son ensemble. On veut que ça serve à quelque chose.  On veut s’assurer de pouvoir aller plus loin.  Et c’est humain.  Il existe déjà de nombreuses recettes pour y parvenir.   L,une d’entre elles consiste à  se trouver là, en plein mouvement, tous efforts centrés sur l’immédiateté.  La suite semble alors assez loin.  Elle peut aussi paraître imprécise.  Pourtant, au départ, il y avait un plan; des objectifs, une volonté d’aller dans une certaine direction.   Il arrive ainsi que l’on se trouve tellement absorbé par  le focus que l’on oublie le reste.

On peut aussi prendre le chemin des grandes projections ou visions à long terme, avec tout ce qu’on aimerait avoir et être, plus tard, quand ça marchera (quand les affaires avanceront).  On repousse ainsi des tonnes de rendez-vous, d’opportunités, de besoin dans l’espoir de pouvoir les combler un jour. Un jour

Et oui, je parle en connaissance de cause: je planifie beaucoup dans le futur.  Il reste que tout se passe réellement ici et maintenant. Pas besoin de s’étiqueter comme ésotérique pour traiter la vie sous cet angle.  C’est maintenant que ça se passe, qu’on le veuille ou non.  Prendre action pour construire quelque chose qui se perpétuera est un beau geste; profiter de chacun des instants que nous offrent ces mêmes actions en est un autre.  Très important.

Sans compter que, la vitesse de la marche augmentant sa cadence, chacune de ces actions se regroupent et forment, ensemble, un horaire chargé (d’où le trente-six heures potentiellement nécessaires dans une journée).  À ce moment, il peut être vraiment intéressant de porter attention.  Moi, je me sens comme si je n’en pouvais plus de marcher, que mes jambes allaient fléchir et qu’il me faudrait abandonner.  La réflexion que j’ai envie de me faire ici est que c’est justement en cet endroit que la nouvelle histoire peut commencer à s’écrire.  J’ai je souvenir de ces danses où je croyais ne plus pouvoir bouger tellement mon corps avait donné de son mouvement, de son allure, de sa cadence et pourtant, sans que je m’y attende, mon potentiel décuplait et je renaissais…autrement!

En bref, il existe toujours un choix: celui de franchir le pas ou de rester là où l’on est certain de juste continuer à être fatigué(e).  Moi, j’en ai soupé, de la fatigue.  Je suis prête pour l’épopée!

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