Touché – dans le mille
Touchée – émue de partout
Petits et grands anges, ce soir, vous avez fait renaître un sourire dans nos coeurs. Un élan de création. Une magie de présences qui s’accompagnent, de près ou de loin. J’ai retrouvé, dans vos paroles, des ouvertures, des fenêtres, des coins de trésor que j’avais cessé d’observer depuis un temps. Il s’est passé quelque chose.
C’était, peut-être, le lieu d’un Sommet d’affaires de Coeur, une réunion de grandes présences qui se préparent à étendre une contagion d’amour et d’action à tout le monde. À l’échelle d’un présent en couleurs, d’une source de vécu propre à chacun de ses porte-paroles. Il est probable qu’en fait, on porte le flambeau d’une richesse, d’un mouvement propres à rénover le cadre de nos vieux rêves.
Et si, justement, les rêves sortaient du cadre? S’ils s’étendaient au-delà de la zone de nos limites et de ce que l’on osait imaginer? Sion osait, juste un peu, tendre la main et se laisser surprendre par les chemins de croissance qui nous attendent?
Comme on peut jouir de la vie.
Comme on peut jouir de notre intimité.
Parce que, vous savez, il nous arrive de les oublier. De ne plus savoir quoi demander, quoi souhaiter au-delà de nos conceptions de la réalité telle que présentée dans le moment. Il existe quelque part un chemin susceptible de nous rebrancher sur chaque intersection où nous
aurions pu rater le train – celui du parcours dont on a égaré l’itinéraire (on l’a perdu en arrivant sur la Terre!).
Ce soir, j’ai vu un cortège de rêves traverser la pièce. Le plus curieux demeure leur propension à se renouveler d’instant en instant. On ne les saisissait pas; on les percevait, discrètement, puis plus clairement, en attente de regards pour se poser sur eux. Ils étaient encore nombreux, les rêves, dans la cuisine, à papoter en attendant qu’on leur assigne une place à nos côtés.
Entre deux gorgée, j’ai aussi pu sentir la passion qui respirait, la conviction avec laquelle étaient transportés les idées, les projets, les réalisations et les possibles. Ce soir, les rêves existaient.
Dans la chaleur du la cuisine, ils se préparaient à marcher aux côtés de chacune des personnes.
Donc, au cas où vous vous en rappelleriez, laissez-les entrer: ils n’attendent que votre attention pour porter un nom.
Pas trop classiques,,bien entendu: les prénoms particuliers sont appréciés de nos jours. Et comme ces rêves le sont tout autant, je vous
invite à leur offrir le baptême suivant la naissance à la réalité.
Attention aux contractions: elles pourraient vous donner d’autres idées!
Paroles d’une chanson d’Yves Duteil
« L’amour est une maison
Bien à l’abri du vent dans le creux d’un vallon
L’amour est une maison
Où l’on dort trop souvent sans y faire attention
L’amour est une maison
Où parfois l’on s’éveille sans s’y être endormi
L’amour est une maison
Qui comprend quelquefois avant qu’on ait compris
Les fenêtres sont des sourires
Et chacune des pierres est un mot d’amour
Le grenier c’est les souvenirs
Des premières caresses aux prochains beaux jours
Pour mon amour…
L’amour est une maison
Qui vieillit quelquefois quand le temps est trop long
Mais l’amour est une maison
Qui ne ferme jamais ses volets pour de bon« .
De rêve en rêve
Le temps, c’est maintenant.