Meaninful conversations / Les conversations porteuses de sens

Meaningful conversations matter.

« I don’t believe that there is any life challenge, any important life challenge, that can be solve without conversation. I think it’s a fundamental fact. The more time I spend looking, the more I stand by that ». « I think the only way forward is conversation. Conversation matters. And it matters more than ever ».

Les conversations porteuses de sens sont importantes.

« Je ne crois pas qu’il existe un seul défi dans la vie, un seul défi important qui puisse être résolu sans conversation. Je pense que c’est un fait et que celui-ci est fondamental. Plus je passe de temps à observer, plus j’en suis convaincu de cela « .  » Je pense que la seule façon d’aller de l’avant est la conversation. La conversation est importante. Et elle est plus importante que jamais. »

Rich Roll, traduction libre

Raid International Gaspésie, Endurance Aventure

Le silence a bien son importance au quotidien, mais on ne peut faire fi de l’aspect primordial de la communication. Communiquer, c’est donner vie à ce qui nous habite, insuffler une énergie propice à voyager, à créer. On peut l’utiliser de façon constructive. On peut également choisir d’en faire une arme. Le libre-arbitre fait de chacun d’entre nous ce que nous incarnons ici, sur la terre. Il nous appartient de choisir et d’apprendre à utiliser un outil qui, sans aucun doute, transforme le monde. Un super pouvoir.

Communiquer, c’est accepter de prêter main forte à toutes les voix vouées à se faire entendre à même chacun de nos univers. C’est parfois soulever le voile, alléger des situations confuses, pénibles ou complètement absurdes. C’est enflammer nos natures pour que ne se produisent plus en secret ce qui gagne à être exprimé, ce qui peut être libéré, ce qui peut fleurir aussi.

Engendrer un mouvement pour que se tisse le fil de la communication. Lui permettre de faire le tour du Monde. Croire en sa beauté. Et faire confiance qu’il est possible de dénouer ce qui semble impossible à simplifier.

Le silence est précieux, oui. Mais il ne remplace pas toutes ces opportunités de mettre au monde le véhicule de l’interaction, de voyager avec les mots, de mettre en images, de traduire en gestes. Trop souvent, le silence et l’indifférence se déguisent pour meubler l’espace alors qu’ils pourraient, tout simplement, danser avec mille et un modes de communication, faire de nos expressions les richesses qu’il nous tarde d’accueillir.

Pour célébrer

Pour réagir

Pour inspirer

Pour créer

Pour grandir

Et pour cultiver

Mettre au monde, c’est communiquer

S’engager.

Solidaricourse première édition (2020)

Silence has its importance in our daily lives, but we cannot ignore the primordial aspect of communication. Choosing communication is to give life to what compose us, breathe and spread an energy of creation. We can use it in a constructive way. We can also choose to use it as a weapon. Free will is part of our human constitutions here, on earth. We’re free to choose and learn to use a tool contributing, day after day and undoubtedly, to transform the world.

A super power.

To communicate is to accept to lend a hand to all the voices destined to be heard within our universes. It is sometimes lifting the veil, lightening confused, painful or completely absurd situations. It is to ignite our natures so that what can be expressed, what can be released, what can blossom no longer hides in secret.

Engage a movement so that the thread of communication is woven. Allow it to go around the World. To believe in its beauty. And trust that it is possible to unravel what seems impossible to simplify.

Silence is valuable, yes. But it is no substitute for all those opportunities to bring the vehicle of interaction into the world, to travel with words, to put into images, to translate into gestures. Too often, silence and indifference disguise themselves to furnish space when they could, quite simply, dance with a thousand and one modes of communication, make our expressions the riches we long to welcome.

To celebrate

To respond

To inspire

To create

To grow

And to nurture

To give birth is to communicate

Committing.

Humility and Pride / Humilité et fierté

As December goes by/ Alors que décembre s’achève

I’ve been thinking a lot lately about pride, wondering if I could associate it with some events, realisations or else written in my life trajectory. When I spent time reflecting on that word, the only thing coming to my mind was that I felt happy and grateful to be alive, to have had the blessing of birthing two children and to be still able to grow alongside of them. Pride was not really part of the map. So I got back to my readings, and following this concept, I also read about humility. It struck me. As if all we went through was suddenly helping me contemplate some parts of the whole picture:

« Humility comes from the Latin word humilitas, meaning groundedness. Humility is quieter but more genuine and ultimately more powerful than hubris. And – as with pride – we’ve got a lot of it wrong. Humility is openness to new learnings combined with a balanced and accurate assessment of our contributions, including our strengths, imperfections and opportunities for growth.

The emotion of humility involves understanding our contributions in context, in relation to both the contribution of others and our own place in the universe. It’s different from pride in that when we feel pride, we focus entirely on the positive aspects of a specific accomplishment (which can still be healthy and productive). Humility allows us to admit when we are wrong – we realize that getting it right is more important than to « prove » that we are right. »

Brené Brown

It felt like home. I haven’t found answer to everything neither would I pretend to get the whole picture, but getting that piece back gives meaning to this ongoing need of deepening thoughts, observations, spoken and written words, to give groundedness the permission to show up with its name: humility. Humbling and powerful, like the simple fact we breathe, move and communicate day after day after day.

J’ai beaucoup réfléchi ces derniers temps à la fierté, me demandant si je pouvais l’associer à certains événements, à quelques prises de conscience ou autres bagages de ma trajectoire de vie. Lorsque j’ai pris le temps de réfléchir à ce mot, la seule chose qui me venait à l’esprit était que je me sentais heureuse et reconnaissante d’être en vie, d’avoir eu la bénédiction de mettre au monde deux enfants et d’être encore capable de grandir à leurs côtés. La fierté ne faisait pas vraiment partie du tableau. J’ai donc repris mes lectures, et en explorant ce concept, j’ai croisé le chemin de l’humilité. J’en ai été frappée. Comme si tout ce que nous avions vécu m’aidait soudainement à contempler certaines parties de l’ensemble du tableau :

« L’humilité vient du mot latin humilitas, qui signifie ancrage. L’humilité est plus discrète, mais plus authentique et finalement plus puissante que l’orgueil. Et – comme pour l’orgueil – nous avons souvent tort. L’humilité est une ouverture à de nouveaux apprentissages combinée à une mesure équilibrée, précise de nos contributions, y compris nos forces, nos imperfections et nos opportunités de croître.

L’émotion de l’humilité implique de comprendre nos contributions dans leur contexte en lien à la fois avec la contribution des autres et avec notre place dans l’univers. Elle diffère de la fierté en ce sens que, lorsque nous ressentons de la fierté, nous nous concentrons entièrement sur les aspects positifs d’une réalisation spécifique (ce qui peut aussi s’avérer sain et productif). L’humilité nous permet d’admettre que nous avons tort – nous réalisons qu’il est plus important de bien faire les choses que de « prouver » que nous avons raison. »

Traduction libre

La sensation d’être à la maison s’est installée. Je n’ai pas trouvé réponse à tout et je ne prétends pas non plus avoir une vue d’ensemble, mais le fait de recoller ce morceau donne un sens au besoin constant d’approfondir les pensées, les observations, les mots parlés et écrits, afin de donner à l’enracinement la permission de se manifester par son nom : l’humilité. Humble et puissante, tel le simple fait que nous respirons, bougeons et communiquons jour après jour, après jour.

Cycles

Cycles de vie, cycles expérientiels, cycles du corps, du coeur et de l’esprit; ils nous composent et font de nos passages des histoires qui se créent, des histoires uniques, des joyaux. Our cycles, like we tend to observe in Nature’s realm, are quite fascinating. They tell us so much about us, about the world we live in, about the way we do so.

December twenty-four / Vingt-quatre décembre – Christmas Calendar Calendrier de l’avent

« On the level of form, there is birth and death, creation and destruction, growth and dissolution, of seemingly separate forms. This is reflected everywhere: in the life cycle of a star, or a planet, a physical body, a tree, a flower, in the rise and fall of nations, political systems, civilizations; and in the inevitable cycles of gain and loss in the life of an individual. A cycle can last from anything from a few hours to a few years. The cyclical nature of the universe is closely linked with the impermanence of all things and situations. A Buddhist monk once told me: « All I have learned in the twenty years that I have been a monk I can sum up in one sentence: All that arises passes away. This I know. »

« Sur le plan de la forme, il y a naissance et mort, création et destruction, croissance et dissolution de formes vraisemblablement séparées. Cela se reflète en tous lieux: dans le cycle de vie d’une étoile, d’une planète, d’un corps physique, d’un arbre, d’une fleur, dans l’ascension et la chute des nations, des systèmes politiques, des civilisations, mais aussi au cours d’inévitables cycles de gains et de pertes dans la vie d’un individu. La durée d’un cycle peut varier entre quelques heures pour s’étendre à quelques années. La nature cyclique de l’univers est étroitement liée à l’impermanence de toutes les choses et toutes situations. Un moine bouddhiste m’a un jour dit: « Tout ce que j’ai appris depuis que je suis moine, soit au cours des vingt dernières années, je peux le résumer en une phrase : Tout ce qui se produit disparaît. Cela, je le sais. »

Eckart Tolle / Traduction libre

Choosing to navigate from one cycle to the other is choosing to take part to the great adventure of our daily lives. Even though we might think it’s not worth it, not worth sharing about it, reminding ourselves that what we experience is, somewhere, somehow, also experiences by someone else on Earth, is powerful. And when we get to that point where we accept to move on, to create from whatever is in our metaphorical suitcase, we touch to real wealth. To self recognition. Self love. Service. That’s where Life begins.

Choisir de naviguer d’un cycle à l’autre, c’est choisir de prendre part à la grande aventure de la vie au quotidien. Même si nous pouvons avoir tendance à penser que cela n’en vaut pas la peine, qu’il est inutile d’en parler, se rappeler que ce que nous vivons est aussi vécu, d’une certaine façon, par quelqu’un d’autre sur la Terre, est puissant. Et lorsque nous en arrivons au point où nous acceptons de passer à autre chose, de créer à partir de ce qui compose nos histoires de vie, nous touchons à la vraie richesse. À la reconnaissance pour soi, à l’amour de soi. Au service. Et c’est là que la vie commence.

Magic / Magie

Magic is part of ourselves, of our worlds, our conscious and unconscious realities. S’ouvrir à la magie, c’est connecter avec un instant qui existe à toutes les dimensions.

December twenty-three- Vingt-trois décembre- Calendrier de l’avent / Christmas Calendar

« Words are, in my not-so-humble opinion, our most inexhaustible source of magic. Capable of both inflicting injury, and remedying it. »

« Les mots sont, à mon avis, l’une des plus inépuisables sources de magie. Capables à la fois d’infliger des blessures et de les réparer. »

Albus Dumbledore /Traduction libre

La magie existe au-delà de nos frontières, de nos limites et probablement au-delà de notre capacité à l’accueillir. Elle se dessine et prend forme sans que nous puissions l’expliquer ou enfin, pas tout à fait. Se laisser surprendre par la magie, qu’il s’agisse de mots, d’actions, de création ou autres curiosités, c’est ouvrir son coeur d’enfant pour, peut-être, observer avec nos yeux des grandes profondeurs. Avec nos sensations, notre sensibilité, à l’écoute de ce qui se trame et qui nous est offert, une minute après l’autre. Accueillir la magie, c’est exister davantage et redonner au monde la lumière qui nous éclaire.

Magic exists beyond our boundaries, beyond our limits and probably beyond our capacity to welcome it. It takes shape and form without us being able to explain it, or at least not really. To let ourselves be surprised by magic, whether through words, actions, creation or other curiosities, lead to the connection to our child’s heart so we might observe with deep eyes sight. With our sensations, our sensitivity, listening to what is happening and what is offered to us, a minute after the other. When we choose to welcome magic, we’re even more alive and are able to give back to the world the light we receive through the gift of its presence.

Meaning / Le sens

Le sens navigue et il dessine sa trajectoire afin que l’on puisse le reconnaître. Exploring Sense is an outgoing opportunity to deepen our path, our purpose, but most of all, ourselves.

December twenty-two – Vingt-deux décembre- Calendrier de l’avent / Christmas Calendar

« Comme le disait Albert Camus: « Le sens de la vie est la plus pressante des questions. » Ainsi, chacun.e de nous est appelé.e à construire pas à pas le sens de sa vie. Ce sens est unique, et nul ne peut l’imposer à quiconque. »

« As Albert Camus said: « The meaning of life is the most compelling questions. Thus, each one of us is called to build, step by step, the meaning of his or her own. This meaning is unique, and no one can impose it on anyone. »

Jacques Lecompte / Traduction libre

Le sens se décèle peut-être mieux lorsque nos besoins, nos réalités, nos lignées de vie se développent devant nous, mais également en nous, ne sous-estimant pas la portée de celui ou de celle que nous avons été hier ou que nous sommes encore aujourd’hui. Faire sens, c’est s’ouvrir à ce qui nous échappe et qui, pourtant, ponctue nos quotidiens de signes. Faire sens, c’est aussi accueillir en ayant bien conscience de nos humanités, de nos potentialités comme de la relativité que possèdent les situations, les expériences, les cadeaux qui nous attendent. Le sens nous relie à la vie.

Meaning is perhaps best revealed when our needs, our realities, our life lines develop before us, but also within us, not underestimating the scope of who we were yesterday or who we still are today. To make sense is to be open to see what isn’t perceptible at first glance and yet punctuates our daily lives with signs. To make sense is also to open our arms and emphazise on awareness of our humanities, of our potentialities as well as of the relativity of situations, experiences, gifts awaiting for us. Meaning is our life’s connection.