Life is a long run. I’ve been busy figuring out how to help moving with it as long as possible, as alive as I could, even at days when/where I felt my energy and vitality tank were pretty low.
Along the way, I met you. On a certain day, at a certain time, a particular year.
Peliculiar and heart beating moment.
Most of the time, I didn’t expect us to collide in any strong way, but it happened. I could sense something in your eyes and in your touch, when we came closer, it blew me away.
As much as I tend to not let anyone in easily, I kind of forgot limitations and restrictions of the mind from the moment my head stopped thinking and let all the space to my body, moving eventually to my heart. Desire, attraction, sexuality, love. Sexuality is engrained in us and part of our humanity – healed or wounded. Although it can manifest in a thousand ways and dimensions, I tend to find it strange to just focus on sex, as if there would always remain something missing. Whether we f… or make love, it seems like every little touch, every sensation, every heart beat becomes magnified when it is infused with love.
What about love?
I am not sure that we, human, will ever be able to cover the subject in its integrality. Even less so when we are talking about unconditional love. Very few of you, men along the way, believed that such thing could be shared and have a life on its own between us. I approached it with an equal count of incomprehension and compassion. How could we pretend to really, truly love someone without that dimension? It is what love is: unconditional.
Real. Raw. Complete
We can cease to relate to someone, to interact, but if we ever shared love – for real – unconditional would remain. With respect for one another’s path. whether we agree or not on something or anything, in death, or if we choose to never engage again, and remain at distance.
Love isn’t a matter of clock and conditions.
Love is.
I am grateful for every second of every experience you brought, men of my life. For every word, every silence, every incomprehension, every possible fight shared. For those times I didn’t remember. For the ones I remembered too much. There isn’t a moment that wasn’t worth it, even if I sometimes have bitten my fingers wondering what I had done in having chosen a certain path.
For the strong and powerful moments. For the ones we held each other, consciously or uncounsciously. For those, again, you might have felt so far, absent, not convinced, and lost in your thoughts, in your patterns. For the ones you were in awe, cracked opened, loving far beyond the earthly plane.
For you, men in my some-time-life, who showed me something, somehow, and keep doing so beyond space and time. That’s the thing about unconditional love: it can’t be measured neither constricted in any kind of agenda. We might be sharing its depth with our children, our partners, our friends, our parents, our furry or winged ones.
In pain and in orgasm
In wound and in healing
With or without a bandage
Whole
Complete
With the nothings and the everythings
In lines of infinite and infinites with no lines
Lights in
Lights out
Love never ends, but our beliefs do so.
If it wasn’t unconditional, it wasn’t love.
Aux hommes de passage, de chaire et d’os
La vie est un long trajet. J’ai tant cherché à le parcourir le plus longtemps possible, en y demeurant aussi vivante que possible, même lorsque je sentais que mon réservoir d’énergie et de vitalité étaient au plus bas.
En chemin, je t’ai rencontré. Un certain jour, à une certaine heure, une certaine année.
Un moment particulier, un moment qui fait battre le cœur.
La plupart du temps, je ne m’attendais pas à ce que nous entrions en collision, mais c’est arrivé. J’ai perçu un message ou deux dans tes yeux, à travers ton toucher, et lorsque nous nous sommes rapprochés, ce que j’ai ressenti m’a peut-être un peu renversée.
Même si j’ai tendance à ne laisser personne approcher trop facilement, j’ai en quelque sorte oublié les limites et les restrictions de mon esprit à partir du corps en bifurquant ici et là vers mon cœur. Désir, attraction, sexualité, amour. La sexualité est ancrée en nous et fait partie de notre humanité – qu’elle soit guérie ou blessée. Bien qu’elle puisse se manifester de mille façons et en plusieurs dimensions, j’ai tendance à considérer qu’il est étrange de se concentrer uniquement sur le sexe, comme si quelque chose manquait toujours au tableau. Que nous b… ou que nous fassions l’amour, il semble que chaque petit contact, chaque sensation, chaque battement de cœur soit amplifié lorsqu’il est imprégné d’amour.
Qu’en est-il de l’amour ?
Entre nous, il est peu probable que nous, les humains, puissions un jour couvrir le sujet dans son intégralité. Encore moins lorsqu’il s’agit d’amour inconditionnel. Bien peu d’entre vous, hommes de passage, aurez pu même concevoir qu’une telle réalité puisse être partagée et réellement exister entre grown ups. Je l’ai abordé avec autant d’incompréhension que de compassion. Comment prétendre aimer vraiment quelqu’un en l’absence de cette dimension ? C’est fondamentalement ce qu’est l’amour : inconditionnel.
Réel. Brut. Complet
Nous pouvons cesser d’être en relation avec quelqu’un, d’interagir, mais si nous partagions un jour l’amour – pour de vrai – l’inconditionnel demeurerait. Que nous nous mettions d’accord ou non à propos de quelque chose et de quoi que ce soit, dans la vie comme dans la mort, ou que nous choisissions de ne plus jamais nous engager, de conserver nos distances.
L’amour n’est pas une question d’horloge, ni de condition.
L’amour est.
Chaque seconde de chaque expérience que tu auras apportée, toi, l’homme qui aura fait partie de ma vie, titille ma reconnaissance. Pour chaque mot, chaque silence, chaque incompréhension, chaque combat qui peut être aura été partagé. Pour les moments dont je ne me souviens pas. Pour ceux dont je me suis trop rappelée. Pour tous les morceaux de temps qui en valaient la peine, même si je me suis parfois mordu les doigts en me demandant ce que j’avais bien pu faire pour avoir choisi un certain chemin.
Pour les moments forts et puissants. Pour ceux où nous nous sommes tenus l’un l’autre, consciemment ou inconsciemment. Pour ceux, encore, où tu t’es senti loin, absent, peu convaincu, perdu dans tes pensées, dans les méandres de tes propres schémas. Pour ceux où tu auras été émerveillé, où tu auras été transpercé, où tu auras aimé bien au-delà des frontières de l’espace terrestre.
Pour vous, hommes d’une-partie-de-ma-vie, avec lesquels j’ai appris, d’une manière ou d’une autre, au-delà de l’espace et du temps. C’est ce qui caractérise l’amour inconditionnel : il ne peut être ni mesuré ni limité par un quelconque agenda. On partage sa profondeur avec nos enfants, nos partenaires, nos amis, nos parents, nos compagnons poilus ou ailés…si on le veut bien, si on arrive à l’accueillir.
Dans la douleur et dans l’orgasme
Dans la blessure et dans la guérison
Avec ou sans pansement
Entier
Complet
Avec les rien et les tout
Aux lignes d’infini et aux infinis sans lignes
Lights in
Lights out
L’amour n’a jamais de fin, mais nos croyances en ont une.
S’il n’est pas inconditionnel, l’amour n’existe pas, pas vraiment.