Symphonic Choices

What if we applied our beliefs, our choices, our truths, their waves and their mountains to everyday as all days to move, to transform, to serve better and inhabit a much better world, for the greater good?

What if we were confident enough about our ability to contribute, in a meaningful way, to change the world? To change our worlds as every other? What if we worked for it more and more, in practice, so we can leave an eternity to our children, the ones breathing at the moment and the ones to come? What if we fired it all up? Alive, for real

Music as life

« What we love about music, it’s not that it sounds good. What we love about music, it’s that it sounds inevitable. It’s playing the thing that we all know is unfolding, whether we want to accept it or not. And it’s there, always. We just need to harnest it. Be opened to it. »

Be opened and lean into every moment as if it was the first. Never forget there is much, much more to do, but it can only be taken to ground and get to fly when we become It, when we breathe with it, when we remember to give rest a chance. When we move on, move with, move accordingly or against, whichever way, as long as it resonates, somehow, somewhere. Understanding isn’t a prerequisite. To understand is cool, and can be important enough, but there is more, much more. Maps are designed and blown out, used or shrinked in a corner, sometimes, because…because.

Every now and then, believe, just believe, trust, and act accordingly. Times might bring hardships -and likely will. We can’t escape them, as they are part of the game. We learn to cope, to harness, to feed the fire, to push, to observe if need be. There are a thousand ways to read and to go along, but only one to get it going as only you – or us, or them – can do in a specific situation, at a specific time, in a specific alignment…or unalignment.

Burst, think, conceptualize, feel, get to the point, the core, the depths. Make it worth it. Create a symphony here, right here.

Creation as everything we choose to nurture and give birth to

« I always marched to the beat of my own drum. For better of for worse. And I knew from the beginning that I didn’t fit into (this) whathever life. I needed to create my own situation, my own space, my own world. I thrive in creating an atmosphere where it’s all unaligned. Out of comfort. »

We’re all born from choices. We all grow from choices. It applies when it comes to learning, unlearning, join, quit, start, end, move forward or backwards, stand still, and so on. Millions of choices, millions of paths, some of them seemingly more valuable than others, when it comes down to perspectives, interpretations, judgement (professional or not). We can always trust or dive deep into the abysses of doubt, making it much more painful than it probably needs to be. Oh well, as we please, maybe…

Thriving through choices, quantifying risks, walking the edges, leading, expanding, giving away, gathering, connecting, connecting again. Repeat

Sometimes letting go also appears as the way, even if it pisses us of. Delightful moment for others to come, to be seen at a particular time, in a peliculiar way.

Choose and choose again to make it all worth it. Dare, so your symphony can become the country’s, the world’s, and reach a universal spectrum. Brilliant. Bright. Just that. Alive, fully alive

« We’re going to take over the world, change the world. Yes, I’m into that. »

All quotes: Jon Batiste, The American Symphony

Choix symphoniques – Version française

Et si nous déversions nos croyances, nos choix, nos vérités, leurs vagues et leurs montagnes au cœur de tous les quotidiens pour stimuler le changement, pour transformer, pour mieux servir et habiter un monde bien meilleur, pour le plus grand bien de tous et de toutes?

Et si nous avions confiance en notre capacité à contribuer, de manière significative, à changer le monde ? Faire évoluer nos mondes comme autant d’autres ? Et si nous y travaillions de plus en plus, concrètement, pour léguer une éternité à nos enfants, ceux qui respirent aujourd’hui et ceux qui y viendront demain? Et si nous étions prêts à vraiment tout mettre en œuvre? Vivants, vivantes, réellement

La musique, synonyme de la vie

« Ce que nous aimons dans la musique, ce n’est pas qu’elle sonne bien. Ce que nous aimons dans la musique, c’est le fait qu’elle soit inévitable. C’est jouer la chose que nous savons tous être en train de se dérouler, que nous voulions l’accepter ou non. Et c’est là, toujours. Il suffit de la maîtriser, de s’y ouvrir ».

S’ouvrir et se pencher vers l’instant comme s’il s’agissait du premier. Ne jamais oublier qu’il y a encore beaucoup, beaucoup de choses à faire. Qu’elles ne peuvent être ancrées et prendre leur envol que lorsqu’on devient cet instant, lorsqu’on respire avec lui, lorsqu’on se souvient qu’il importe aussi de laisser place au repos, parfois. On avance, on avance avec, on avance en accord ou en opposition, de quelque manière que ce soit, tant que ça résonne, loud and clear, quelque part. Comprendre n’est pas une condition préalable. Comprendre, c’est bien, et ce peut être assez important, mais il y a plus, beaucoup plus. Les cartes sont conçues et déployées, utilisées ou froissées dans un coin, cachées dans une app parfois, parce que… parce que…

De temps en temps, il faut croire, simplement croire, faire confiance et agir en conséquence. Les temps peuvent être difficiles – et le seront très certainement. On ne peut pas y échapper parce que ça fait partie du jeu. On apprend à faire face, à exploiter, à alimenter le feu, à pousser, à observer si nécessaire. Il y a mille façons de lire et d’avancer, mais il n’y en a qu’une pour se mettre en route comme on est seul à pouvoir le faire dans une situation spécifique, à un moment spécifique, avec un alignement spécifique… ou dans le désalignement.

Éclater, penser, conceptualiser, ressentir, aller à l’essentiel, au cœur, en profondeur. Faire en sorte que cela en vaille la peine. Créer une symphonie ici, juste ici.

La création comme tout ce qu’on choisi de nourrir et de faire naître

« J’ai toujours marché au rythme de mon propre tambour. Pour le meilleur et pour le pire. Et j’ai su dès le début que je n’avais pas ma place dans une vie quelconque. J’avais besoin de créer ma propre situation, mon propre espace, mon propre monde. Je m’épanouis en créant une atmosphère où tout n’est pas aligné. Hors du confort ».

Nous sommes tous nés de choix. Nous grandissons tous à partir de choix. Cela s’applique lorsqu’il s’agit d’apprendre, de désapprendre, de rejoindre, d’abandonner, de commencer, de terminer, d’avancer ou de reculer, de rester immobile, et ainsi de suite. Des millions et des milliards de choix, de chemins, dont certains semblent plus valables que d’autres, lorsqu’il s’agit de perspectives, d’interprétations, de jugements (professionnels ou non). On peut toujours faire confiance ou plonger dans les abîmes du doute, ce qui rend la situation beaucoup plus douloureuse qu’elle ne devrait l’être. Enfin, chacun à sa guise, peut-être…

S’épanouir en faisant des choix, en quantifiant les risques, en marchant à la limite, en dirigeant, en élargissant, en donnant, en rassemblant, en se connectant, en se connectant à nouveau. Répéter

Lâcher prise peut aussi apparaître comme la voie à suivre, même si son idée exaspère ou insécurise. Moment délicieux pour que d’autres surviennent, afin d’être perçus à un moment particulier, d’une manière particulière.

Choisir et choisir encore pour que tout cela en vaille la peine. Oser, pour que ta symphonie devienne celle d’un pays, d’un univers et qu’elle rejoigne le monde entier. Rien que cela. Vivant, pleinement vivant

« Nous allons conquérir le monde, changer le monde. Oui, je suis dans le coup. »

*Citations: Jon Batiste, The American Symphony (traduction libre)